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À Pluvigner, un nouveau recours déposé contre le projet du Bodéveno

À Pluvigner, un nouveau recours déposé contre le projet du Bodéveno

Les membres de Bretagne vivante et de l’association Paré ! (qui réunirait actuellement plus d’une centaine de membres), s’opposent à l’aménagement de la zone du Bodéveno.

 Les opposants au projet d’aménagement commercial sur le site du Bodéveno, à Pluvigner, ne désarment pas. Ils ont engagé un nouveau recours cette fois sur la « déclaration loi sur l’eau ».

Après avoir fait l’objet d’un recours gracieux en février (rejeté par la mairie), puis un autre recours en juin sur les nuisances que le projet de la zone d’aménagement commercial (ZACOM) de Bodéveno pourrait engendrer pour la faune, c’est cette fois le volet sur l’eau qui est pris en compte. Un recours sur la déclaration loi sur l’eau concernant la zone commerciale a été déposé à la préfecture du Morbihan par les associations Bretagne vivante et Paré ! (Pluvigner avenir respect équilibre). « Le projet autrement désigné comme le futur espace commercial « Terr’Océan » a fait l’objet d’une procédure au titre de la loi sur l’eau, en raison de l’interception de plus d’un hectare d’eaux pluviales », précisent les opposants. Les deux associations contestent la décision implicite du 19 septembre 2019 par laquelle le préfet du Morbihan a approuvé la déclaration concernant l’aménagement d’un ensemble commercial au lieu-dit Bodevéno, et la décision qui confirme cette première décision par un arrêté de prescriptions spécifiques du 12 mars 2020.

 

Trois fronts

Après étude de la déclaration, les associations ont « pointé des lacunes en plusieurs points ». Ils évoquent « l’écoulement des eaux, la détermination des zones humides, l’absence de justification de la compatibilité du projet avec le plan de gestion des risques d’inondation et l’absence de jonction de l’étude d’impact au dossier de déclaration loi sur l’eau ». Selon eux, les arrêtés semblent également « incompatibles avec les dispositions du schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau Loire-Bretagne ».

Le 17 février, ces mêmes opposants avaient déposé un recours gracieux contre le permis d’aménager délivré au porteur du projet. « Devant le refus de la mairie, nous avons décidé d’attaquer cette décision devant le tribunal de Rennes », annoncent les opposants, qui attaquent donc le Bodéveno sur trois fronts.

Article de Ouest-France

Article du Télégramme