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- Bodevéno, Pluvigner, Morbihan
L’association Paré réaffirme son opposition au projet de zone commerciale au Bodéveno
L’association Paré (Pluvigner avenir respect équilibre) réaffirme son opposition au projet de zone commerciale au Bodéveno, à Pluvigner (Morbihan). Dans un communiqué, elle rappelle que des recours sont en instruction au tribunal administratif.
L’association Paré ! (Pluvigner avenir respect équilibre) réaffirme son opposition au projet de zone commerciale au Bodéveno. Dans un communiqué, elle réagit à l’article paru dans nos colonnes le 8 janvier 2021, qui faisait un point, avec la municipalité. L’association (130 adhésions, individuels et familles) rappelle que « deux actions de recours sont toujours en instruction » au tribunal administratif de Rennes.
Sur ces deux « recours contentieux », déposés par Paré ! et Bretagne vivante, l’un « concerne le permis d’aménager » et un autre « la déclaration au titre de la loi sur l’eau ».
Les dates d’audiences ne sont pas encore programmées. Paré ! indique aussi que « le porteur de projet a été mis en demeure de déposer une demande de dérogation à la protection des espèces ».
« Hypothétique »
L’association observe, « alors que le porteur de projet semble attendre les décisions avant de lancer les premiers travaux », que la mairie « engage la construction du rond-point dont la fonction serait de desservir l’hypothétique zone commerciale ».
Dans ce contexte, estime Paré !, « la mairie prend le risque de plusieurs centaines de milliers d’euros, pour un projet qui peut ne pas aboutir ».
La taxe d’aménagement (de l’ordre de 600 000 €) « versée par le porteur du projet » irait à l’aménagement du rond-point. Un « choix politique » de la part de la municipalité,estime l’association. Elle plaide pour « soutenir les entreprises fortement impactées par la crise du Covid-19 ».
L’association avait interpellé la ministre de la Transition écologique
En septembre, l’association avait interpellé Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, en visite dans le pays d’Auray. Paré ! avait exposé son point de vue à la ministre, sur fond de moratoire national sur les zones commerciales en périphérie des villes. L’association juge que le projet va « à l’encontre d’une revitalisation du centre bourg ».